Hommage au Khawaja
par Elie Mangoubi
11 Janvier 2012
Il avait vu le jour, nourri et choyé
Sur cette terre au limon fertile,
Don de ce fleuve mythique, le Nil
Qu’il aimait et défendait avec fierté,
Il portait le tarbouche, parlait
Lisait et écrivait l’arabe égyptien,
La langue du pays qu’il disait le sien.
Il n’avait aucun désir de s’évader
Ou de refaire sous d’autres cieux ,
Sa vie, lui qu’on appelait le Khawaja,
Demeurait l’étranger car son Dieu
N’était pas celui de Allah, le tout
Grand et miséricordieux. Le Khawaja
Fut forcé de s’exiler sans un sou
Loin de ce pays devenu intolérant
Parce qu’il n’avait pas la vraie religion.
Le Khawaja, mon père, est mort en aimant.
Dr Elie K Mangoubi©